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FOUJU
Histoire

                  

 

 

Fouju vient du latin Fagus désignant un lieu planté de hêtres.

À l'origine hameau de Champeaux, Fouju n'est pas cité dans

la Bulle d'Innocent en 1130 énumérant les églises dépendantes de Champeaux.

Cette annexe de la paroisse est desservie par les chanoines

jusqu'à ce que Guillaume d'Auvergne, évêque de Paris, la détache en 1242

en la laissant dépendante du chapitre.

Au cours du XIIIe siècle, ce dernier fait l'acquisition des dimes de Fouju,

la première moitié en 1215 d'Henry, prêtre de Boissise-Bertin,

et l'autre moitié en 1259 des soeurs de Simon de Jumells,

archidiacre de Blois.

Le fief de Vileblin ou Villeblain appartient par ailleurs à l'église de Champeaux

dès le début du XIIIe siècle.

En 1208, Eudes de Sully, évêque de Paris, en partage les dimes

entre le prévôt et le chapitre.

Au milieu du XIIIe siècle, Aubert d'Andrezel et Jeanne, sa femme,

s'emparent de ce fief et le restituent en 1285.

Un château est construit au nord-est, à l'écart du village ;

son possesseur doit faire hommage au chapitre.

Il promet notamment de baisser le pont-levis pour que les chanoines

puissent y entrer.

Simon de Chambly, chanoine et chantre de Champeaux,

laisse au chapitre sa maison de la Tournelle et ses dépendances

sises à Fouju.

L'institution canoniale la vend en 1246 à Jean de Blaisy,

qui l'érige en fief avec son hôtel de Blaisy.